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le "complotisme"

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Ils voient des complotistes partout !

La théorie du complotisme est un vaccin inventé par le pouvoir pour neutraliser par avance toute dénonciation de ses manipulations, lui permettant ainsi à loisir de continuer, malgré les dénonciations, à commanditer divers attentats terroristes et à mettre en scène la "lutte contre le terrorisme", pour justifier des lois dictatoriales lui autorisant d’espionner et de contrôler totalement la population, et ainsi d’empêcher la révolution :

http://mai68.org/spip/spip.php?article8947


à quoi bon l'existence ?

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Jules Laforgue

Le Sanglot de la Terre (et autres premiers poèmes)



Je ne puis m’endormir ; je songe, au bercement
De l’averse emplissant la nuit et le silence.
On dort, on aime, on joue. Oh ! par la Terre immense,
Est-il quelqu’un qui songe à moi, dans ce moment ?

Le Témoin éternel qui trône au firmament,
Me voit-il ? me sait-il ? Qui dira ce qu’il pense?
Tout est trop triste et sale. — À quoi bon l’Existence ?
Si ce Globe endormi gelait subitement ?

Si rien ne s’éveillait demain ! Oh ! quel grand rêve !
Plus qu’un stupide bloc sans mémoire et sans sève
Qui sent confusément le Soleil et le suit.

Les siècles passent. Nul n’est là. Pas d’autre bruit
Que le vent éternel et l’eau battant les grèves....
Rien qu’un Cercueil perdu qui flotte dans la Nuit.

la souffrance

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"Dans la souffrance (morale), la tristesse, la nostalgie, on atteint plus la vérité, en général, que dans le bonheur ; dans le bonheur on est souvent futile, et souvent dans un monde de carton-pâte, le monde de la douleur creuse plus profondément et se nourrit de choses essentielles, et est plus conscient, et plus sensible que le bonheur. C’est la source inépuisable de la vérité, et des valeurs. Et aussi du respect d ‘autrui ; le bonheur piétine autrui. La douleur est plus sérieuse et plus authentique. Les moments de tristesse, les vagues de nostalgie, les éclairs d’horreur, sont souvent les seuls moments de valeur humaine."
(R. P.)

pari de Pascal - Un texte incontournable qu’il faut connaître et méditer, SERIEUSEMENT, pas seulement comme un texte littéraire

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"Penser à Dieu est une action"
(Joubert)

Pascal –le pari

- Examinons donc ce point, et disons : « Dieu est, ou il n'est pas. » Mais de quel côté pencherons-nous ? La raison n'y peut rien déterminer : il y a un chaos infini qui nous sépare. Il se joue un jeu, à l'extrémité de cette distance infinie, où il arrivera croix ou pile. Que gagerez-vous ? Par raison, vous ne pouvez  faire ni l'un ni l'autre ; par raison, vous ne pouvez défendre nul des deux.

Ne blâmez donc pas de fausseté ceux qui ont pris un choix ; car vous n'en savez rien.

- « Non ; mais je les blâmerai d'avoir fait, non ce choix, mais un choix ; car, encore que celui qui prend croix et l'autre soient en pareille faute, ils sont tous deux en faute : le juste est de ne point parier »

- Oui ; mais il faut parier. Cela n'est pas volontaire, vous êtes embarqué. Lequel prendrez-vous donc ? Voyons. Puisqu'il faut choisir, voyons ce qui vous intéresse le moins. Vous avez deux choses à perdre : le vrai et le bien, et deux choses à engager :

votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude ; et votre nature a deux choses à fuir : l'erreur et la misère.

Votre raison n'est pas plus blessée, en choisissant l'un que l'autre, puisqu'il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude ? Pesons le gain et la perte, en prenant croix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous  gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu'il est, sans hésiter.

- « Cela est admirable. Oui, il faut gager ; mais je gage peut-être trop. »

- Voyons. puisqu'il y a pareil hasard de gain et de perte, si vous n'aviez qu'à gagner deux vies pour une, vous pourriez encore gagner ; mais s'il y en avait trois à gagner, il faudrait encore jouer  (puisque vous êtes dans la nécessité de jouer), et vous seriez imprudent, lorsque vous êtes forcé de jouer, de ne pas hasarder votre vie pour en gagner trois, à un jeu où il y a pareil hasard de perte et de gain. Mais il y a une éternité de vie et de bonheur. Et cela étant, quand il aurait une infinité de hasards, dont un seul serait pour vous, vous auriez encore raison de gager un pour avoir deux ; et vous agiriez de mauvais sens, en étant obligé à jouer, de refuser de jouer une vie contre trois à un jeu où d'une infinité de hasards il y en a un pour vous, s'il y avait une infinité de vie infiniment heureuse à gagner. Mais il y a ici une infinité de vie infiniment heureuse à gagner, un hasard de gain contre un nombre fini de hasards de perte, et ce que vous jouez est fini. Cela ôte tout parti : partout où est l'infini, et où il n'y a pas infinité de hasards de perte contre celui du gain, il n'y a point à balancer, il faut tout donner. Et ainsi, quand on est forcé à jouer, il faut  renoncer à la raison pour garder la vie, plutôt que de la hasarder  pour le gain infini aussi prêt à arriver que la perte du néant.

Car il ne sert de rien de dire qu'il est incertain si on gagnera,

et qu'il est certain qu'on hasarde, et que l'infinie distance qui est entre la certitude de ce qu'on s'expose, et l'incertitude de ce qu'on gagnera, égale le bien fini, qu'on expose certainement à l'infini, qui est incertain. Cela n'est pas ; aussi tout joueur

hasarde avec certitude pour gagner avec incertitude ; et néanmoins il hasarde certainement le fini pour gagner incertainement le fini, sans pécher contre la raison. Il n'y a pas infinité de distance entre cette certitude de ce qu'on s'expose et l'incertitude du gain ; cela est faux. Il y a, à la vérité, infinité entre la certitude

de gagner et la certitude de perdre. Mais l'incertitude de gagner est proportionnée à la certitude de ce qu'on hasarde, selon la proportion des hasards de gain et de perte. Et de là vient que, s'il y a autant de hasards d'un côté que de l'autre, le parti est à

jouer égal contre égal ; et alors la certitude de ce qu'on s'expose est égale à l'incertitude du gain : tant s'en faut qu'elle en soit infiniment distante. Et ainsi, notre proposition est dans un force infinie, quand il y a le fini à hasarder à un jeu où il y a pareils hasards de gain que de perte, et l'infini à gagner. Cela est

démonstratif ; et si les hommes sont capables de quelque vérité, celle-là l'est.

« Je le confesse, je l'avoue. Mais encore n'y a-t-il point moyen de voir le dessous du jeu ? » 

- Oui : l'Ecriture, et le reste, etc.  (de nos jours j'ajouterait Rupert sheldrake, les récits de NDE ouhttp://monblog.ch/letrehumain/?story=l-adn-fantome-et-realite-de-l-esprit)

- « Oui ; mais j'ai les mains liées et la bouche fermée ; on me force à parier, et je ne suis pas en liberté ; on ne me relâche pas. Et je suis fait d'une telle sorte que je ne puis croire. Que voulez-vous donc que je fasse ? « - Il est vrai. Mais apprenez au moins que votre impuissance à croire, puisque la raison vous y porte, et que néanmoins vous ne le pouvez, vient de vos passions. Travaillez donc, non pas à vous convaincre par l'argumentation des preuves de Dieu, mais par la diminution de vos passions. Vous voulez aller à la foi, et vous n'en savez pas le chemin ; vous voulez vous guérir de l'infidélité, et vous en demandez les remèdes : apprenez de ceux qui ont été liés comme vous, et qui parient maintenant tout leur bien ; ce sont gens qui savent ce chemin que vous voudriez suivre, et guéris d'un mal dont vous voulez guérir. Suivez la manière par où ils ont commencé : c'est en faisant tout comme s'ils croyaient, en prenant l'eau

bénite, en faisant dire des messes, etc. Naturellement même cela vous fera croire et vous abêtira.

« Mais c'est ce que je crains. »

- Et pourquoi ? qu'avez-vous à perdre ?...

Mais, pour vous montrer que cela y mène, c'est que cela diminue les passions, qui sont vos grands obstacles

Fin de ce discours. - Or, quel mal vous arrivera-t-il en prenant ce parti ? Vous serez fidèle, honnête, humble, reconnaissant, bienfaisant, ami sincère, véritable. A la vérité, vous ne serez point dans les plaisirs empestés, dans la gloire, dans les délices ; mais n'en aurez-vous point d'autres ? Je vous dis que vous y gagnerez en cette vie, et que, à chaque pas que vous ferez dans ce chemin, vous verrez tant de certitude du gain, et tant du néant de ce que vous hasardez, que vous connaîtrez à la fin que vous avez parié pour une chose certaine, infinie, pour laquelle vos n'avez rien donné.

Quelques réflexions en passant :

- Vu comment il est présenté, la foi parait y être par intérêt , mais ça peut étre considéré comme un début de cheminement.

- moi-même on peut dire que j’ai fait le pari de Pascal vers 1970, après avoir découvert la philo. Bon par la suite ça n’a rien changé, mais ces années-là si, et un parcours n’est pas l’autre.

 

" . . . Terura ligo; vagas en nebulo
Unikaj homoj en mistero sama »
     (Marjorie Boulton)

 Un conte Socratique : Dans le ventre de la mère, deux bébés discutent. L’un est croyant, l’autre non.

- Bébé-Athée (BA): Eh toi, tu crois à la vie après l’accouchement ?
- Bébé-Croyant (BC): Bien sûr. C’est évident que la vie après l’accouchement existe. Et nous sommes juste ici pour devenir forts et prêts pour ce qui nous attend après.
- BA : Tout ça c’est insensé. Il n’y a rien après l’accouchement. Est-ce que tu peux t’imaginer toi, à quoi une telle vie pourrait ressembler ?

 - BC : Eh bien, je ne connais pas tous les détails. Mais là-bas il y aura beaucoup de lumière, beaucoup de joie. Et par exemple là-bas on va manger avec notre bouche.

- BA : Mais c’est du n’importe quoi ! Nous avons notre cordon ombilical et c’est ça qui nous nourrit. Et de cette autre vie, il n’y a encore eu aucun revenant. La vie se termine tout simplement par l’accouchement.
- BC : Non ! Je ne sais pas exactement à quoi cette vie après l’accouchement va ressembler mais dans tous les cas nous verrons notre maman et elle prendra soin de nous.

 - BA : Maman ? Tu crois en maman !? Et où se trouve-t-elle ?

- BC : Mais elle est partout ! Elle est autour de nous ! Grâce à elle nous vivons, et sans elle nous ne sommes rien. Elle veille sur nous à chaque instant.
- BA : C’est absurde ! Tu l’as déjà vue toi ? Moi non ! C’est donc évident qu’elle n’existe pas. Et puis, si elle existait vraiment, pourquoi ne se manifeste-t-elle pas ?

 - BC : Eh bien, je ne suis pas d’accord. Car, parfois lorsque tout devient calme, on peut entendre quand elle chante… sentir quand elle caresse notre monde… Je suis certain que notre Vraie vie ne commence qu’après l’accouchement.

 Appliquer la philosophie à la vie quotidienne, c’est sortir de l’amnésie. (et c'est valable pour toutes les philosophies, le marxisme par exemple ça serait vachement utile ! )

 (Mais comment faire le pari de Pascal, ou même seulement y réfléchir sérieusement, sans se retrouver intellectuellement (et peut-être socialement) au banc de la société ! tellement Il est certes permis de nos jours d'adhérer à la religion ou à la philosophie de son choix, mais à la condition, tacite, de ne pas y croire vraiment !  )

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

le rapport des vivants et .... de ceux qui ne le sont pas

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« Lumumba » film avec musique de film , c'est pas ça qui le fera revenir à la vie ! les vivants aiment à se gargariser avec la mémoire des morts, tant qu'ils sont eux-mêmes en vie.

la voie inverse de celle de la dénazification

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ce titre m'a été inspiré par une expression du pauvre Lévy-Strauss :
"la voie inverse de celle de notre esclavage", j'ai trouvé cette expression
et belle littérairement et fort juste et profonde dans sa significaton.

Un américain un jour à la radio, je ne sais plus qui c’était, racontait qu’il avait été employé après la guerre pour organiser un plan de dénazification des allemands - c’était autrefois - et il racontait que une fois il avait vu dans un parc public des enfants qui marchaient sur la pelouse, et un gardien est venu les engueuler et leur interdire de marcher sur les pelouses. Alors lui est intervenu auprès du gardien, lui a reproché (investi de son autorité d’américain vainqueur occupant et devenu tuteur de l’Allemagne) qu’il avait tort d’interdire à ces enfants de marcher sur la pelouse, qu’il ne devait pas faire ça, car c’est dans ces choses-là que commence le nazisme, dans cette obéissance (souvenez-vous de la pertinente et profonde remarque de Catherine Baker *), dans cet esprit de réglementation et d’interdiction. Et il a dit aux enfants de marcher sur la pelouse comme ils voulaient. Pour lui ce genre d’action ça faisait partie de son plan de dénazification, c’était même au centre. Je ne sais pas si son influence sur le plan de dénazification et sur l’Allemagne a été durable.

En tous cas les américains ont changé depuis (litote).

 

 

De nos jours si des enfants s’avisaient de marcher sur la pelouse, ce qui risque plus de leur arriver dans l’esprit en vigueur actuel (comment l’appellera-t-on ? « dénazifié » ? …. ) c’est de se voir plaqués à terre par au moins une vingtaine de « doryphores », menottés, fouillés, tabassés, et envoyés en prison, sous l’accusation d’« incivilité » et de « crime » écologique contre la protection de la nature. (Et, bien sûr on en retirera la garde aux parents, coupables de ne pas leur avoir enseigné la soumission, non, pardon ! la « citoyenneté », et on leur interdira d’avoir à l’avenir des enfants), et bien sûr en France et en Europe, car de nos jours on s’est mis à la remorque des USA (ça, c’est resté !).

http://miiraslimake.over-blog.com/article-l-europe-d-aujourd-hui-c-est-a--43115885.html


PS : deux "anecdotes" interessantes justement sur le régime nazi : http://miiraslimake.over-blog.com/article-quelques-details-tres-interessants-sur-le-regime-nazi-61376825.html

* "La seule lutte profondément utile à mener, ce n'est pas contre l'autorité, mais contre la soumission. Là seulement, le pouvoir, quel qu'il soit, est perdant"

sur les critiques, Chouard (et autres ! je suis en train de découvrir qu'il n'est pas seul, depuis dix ans il y a plein d'auteurs qui planchent) de notre "démocratie"

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Je vais acheter le livre de David van Reybrouck, on en dit grand bien, et ça complètera Chouard, à qui on accède par vidéo.
Il y a aussi cet auteur :
http://www.slate.fr/story/63113/democratie
Je lis

Au début des années 1970, la «démocratie de parti» s'est essoufflée et a laissé la place à la «démocratie du public», caractérisée par l’émergence de leaders politiques devenus experts en communication, dont l'élection se fonde principalement sur l'image qu'ils renvoient,

Eh oui ! ce qui fait que maintenant les futurs dirigeants se vendent comme des marques de savonettes (dont "on" , les vrais maîtres dans les coulisses ... , change la couleur de l'emballage quand ça ne se vend plus si bien !) c'est du marketing, donc un investissement, donc ça dépend des puissances d'argent. C'est le pouvoir au grand capital en dernière analyse ! (dans les coulisse ou plus ouvertement ça dépend des circonstances).
C'est le dernier (ou l'avant-dernier, il y aura pire encore) stade de la déliquescence et de la confiscation de la démocratie par la lutte de classe (celle qui a les moyens de lutter et est presque toujours sûre de gagner, donc pas le peuple !)

tout le bonheur qu'on puisse avoir

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« Lumîr, passionnément :

- C’est vrai que tu ne peux te passer de moi ? Dis–le encore ! C’est vrai que tu ne peux te passer de moi ? Pour de bon, Ah ce n’était pas long à dire ! C’est une chose courte mais elle tient tout le bonheur que l’on puisse avoir. »

(Paul Claudel)


quels projecteurs vont tomber à vos pieds ?

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C'est une régression phénoménale !

livres recommandés

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avant de commencer il y a celui dont parle Marianne et dont elle est co-auteure :

Au fil des souvenirs ici quelques livres, souvent injustement peu connus, que je recommande au plus haut point :

  Les Familiotes
Mémoires d'une Jeune Fille rangée
Le Pain Dur
La Foire des Ténèbres
En Gagnant mon pain
La Fille du passeur
Le Bonheur d'être Suisse
La Douane de Mer
La Société Pure
Mémoires d'Outre-Tombe
Charles Trenet
Les Couleurs de la Honte
L'Etat Inquisiteur
En Finir avec le Sionisme
La Domnitza de Snagov
Jeannot Mémoires d'un Enfant
Histoire d'un Conscrit de 1813
L'Ame des animaux
Modernité et Holocauste
Bouvart et Pécuchet
Elisabeth ou le vent du sud de Joseph Bialot
* "Les familiotes"de JEAN ROSTAND

Celui-là  ce n'est pas seulement "injustement peu connus" , il est carrèment introuvable hors des marchands de vieux livres, ou, si vous n'êtes pas salariés mais par exemple étudiant , rentier, bourgeois, retraité, et qu'il vous est possible pour vous de vous rendre dans une "bibliothèque municipale" (car ces lieux désormais sontinaccessibles aux salariés étant donné leurs horaires d'ouverture plus que restreint et sans aucune considération pour les gens) donc si vous réussissez à mettre la main dessus faites-en des photocopies ou esssayez de convaincre un éditeur, si vous "avez des relations" , de le rééditer.
Car Jean Rostand, né dans un milieu de hauts bourgeois et ayant longuement eu l'occasion de les observer et d'écouter leurs conversations, a "commis" dans sa jeunesse, avant ses livres de philosophie scientifiques, qui eux ont été régulièrement réédités, plusieurs livres de critique sociale, malheureusement jamais réédité, alors qu'ils étaient des vrais "bijoux" d'ironie voltairienne mordante, pince sans rire et d'un talent fou (et si pertinent!)

(Je vous recommande en particulier "Le poulet", un petit chef d'ouvre d'humour pince sans rire, qui en plus nous montre à nous contemporains de la fin du XXème siècle combien le statut social de la viande de poulet a changé !)
 
* Simone de Beauvoir (21-04-2005)

Un livre que je conseille vivement: "Mémoires d'une Jeune Fille rangée" de Simone de Beauvoir (née un 9 janvier) Très humain et interessant, passionnant et qui fait plus d'une fois réfléchir.
Et il y aurait plein de choses à citer.
Dès les premières pages ça commence très fort:
"je me promis, lorsque je serai grande, de ne pas oublier qu'on est à cinq ans un individu complet. Ce que niaient les adultes."
Qu'est-ce qu'elle a raison!

allez! je ne resiste pas au plaisir d'encore une:
"Les noisettiers murmuraient et je comprenais leur oracle; j'étais atendue: par moi-même. Ruisselante de lumière, le monde couché à mes pieds comme un grand animal familier, je souriais à l'adolescente qui demain mourrait et ressusciterait dans ma gloire: aucune vie aucun instant d'aucune vie ne saurait tenir les promesses dont j'affolais mon coeur crédule".



So ist das Leben...

et bien sûr, bien sûr:

"Je fis une autre découverte. Un après-midi à Paris, je réalisais que j'étais condamnée à mort. Il n'y avait personne d'autre que moi dans l'appartement et je ne refrénai pas mon désespoir; j'ai crié, j'ai griffé la moquette rouge. Et quand je me relevai, hébétée, je me demandai: "comment les autres gens font-ils? Comment ferai-je?" Il me semblai impossible de vivre toute ma vie le coeur tordu par l'horreur. Quand la déchéance s'approche, me disais-je, quand on a déjà trente ans, quarante ans et qu'on pense: "c'est pour demain", comment le supporte-t-on?

 

* Le Pain Dur

Qui a eu la chance de voir la pièce de Claudel "Le Pain Dur" jouée par de bons acteurs ? (qui ne l'a pas eu a perdu quelque chose!)
Contrairement aux autres pièces de Claudel ce n'est pas un ramassis de phrases verbeuses et ennuyeuses, c'est une vraie pièce, c'est très humain et attachant, ça fait réfléchir plus d'une fois (et c'est plus en quelque sorte un document historique sur les grandes évolutions, problèmes et psychologies du XIXè siècle) et ça réussit ce "miracle", pierre de touche de qualité je trouve, que, quoique tous les personnages sans exception sont , au moins à un moment donné, des scélérats, on s'attache néanmoins à chacun avec empathie !



* La Foire des Ténèbres de Ray Bradbury

Vous connaissez Ray Bradbury, l'auteur des "Chroniques Martiennes" ? En fait ce n'est pas un auteur de science-fiction, c'est un poète et un philosophe. Dans les Chroniques le thème de "science fiction ne sert que de cadre à développer ses réflexions , y placer ses rejets, leçons, souvenirs sensuels de la vie quotidienne des gens dans les petites villes du Middle West, de parler de la mort, de la solitude, etc.
Donc.
Il y a de lui un livre qui est contrairement au précédent peu connu, et pourtant je le mettrais facilement parmi les oeuvres "fondamentales", "incontournables", qu'on n'oublie plus jamais de sa vie une fois qu'on les a lu, et dont on peut tirer une foultitude de citations. (Son titre original anglais est lui-même une citation, de Shakespeare, je vous le donne pour ceux qui veulent l'acheter et le lire en anglais: "Something wicked this way comes"),
c'est "Le Carnaval des ténèbres" (titre de l'édition française, donc). C'est un livre sensuel (la sensualité de la nuit et de la vie quotidienne, qu'on a perdu dans la France actuelle, et sans doute aux USA actuels aussi) et profond, et beau à en pleurer.

« Le père et le fils, d’un dernier effort se retrouvèrent sur le rebord de la fenêtre ; ils avaient la même taille, pesaient le même poids, avaient le visage éclairé par les mêmes étoiles, et restaient l’un contre l’autre, savourant une merveilleuse fatigue, réprimant des rires fous qui leur secouaient les os sur le même rythme, et par crainte de réveiller Dieu, le pays entier, l’épouse, maman, chacun mit une main sur la bouche de l’autre, senti la chaude hilarité jaillissante et ils prolongèrent cet instant, les yeux brillants d’une joie commune, et humides de véritable amour. »

"Il comprenait à merveille ce que leur apportait le vent, où ils les emmenait, vers quels endroits secret qui ne retrouveraient jamais ce charme de mystère dans la suite de l'existence. Au fond de lui, une ombre se retourne tristement comme en une tombe. Par une nuit pareille, il fallait courir, pour échapper à la tristesse."

 

« -" Je le sais. Je sais tout." Sa mère se tut un moment avant de reprendre :
- Qu’est-ce que tu sais, Jim ?
- Que ça ne sert à rien de faire des hommes. Ils meurent. Il avait dit cela d’une voix douce et calme, presque triste.
- Savoir ça, ajouta-t-il, c’est tout savoir. »

 

« ....  les autres soirs où il errait merveilleusement seul, proposant voluptueusement ses idées aux murs qui les renvoyaient une fois en écho, puis les faisaient disparaître à jamais. Toute sa vie, il avait écrit des livres sur l’air des vastes bâtiments et il avait tout laissé s’envoler. »  


C'est de ce livre que j'ai tiré aussi la citation que j'ai mise dans ma présentation de l'Espéranto:
"Vraiment c'est connaître qui est le bien, ne pas connaître ou refuser de connaître qui est le mal ou la source du mal."





* En gagnant mon Pain de Maksim Gorki
Gorki a raconté sa vie dans trois livre; le premier est le plus connu "Enfance", on trouve aussi parfois le troisième "Mes Universités", le deuxième : "En gagnant mon pain" (qui correspond à la suite de son enfance jusqu'au début de l'adolescence) est le moins connu (et pas facile à trouver en librairie!) et pourtant !! C'est, de loin, le plus intéressant, le plus émouvant, à la fois roman d'aventure  à la première personne captivant, galerie de portraits psychologique, je ne vous en dit pas plus, extraordinaire! et en même temps poème fascinant qu'on ne peut plus oublier une fois qu'on l'a lu, et aussi une mine d'or pour un philosophe.
Trouvez-le! vous ne le regretterez pas.


* La servante du passeur (Die Magd des Jürgen Doskocil)d'Ernst Wiechert

Une austère et émouvante histoire d'un pays qui n'existe plus, la Prusse orientale.
En plus et en dehors de la valeur littéraire et humaine du texte, c’est un livre qui, entre autres, aide à comprendre  des choses:

allez donc vous étonner que quelques années plus tard tous ces gens-là aient voté Hitler comme un seul homme et se soient laissé persuadés qu’il fallait exterminer les juifs, les slaves, et les tziganes, et les fous, et les handicapés (ces salauds ridicules), pour vaincre le Mal et pour que l’Allemagne soit plus hygiénique.

(Et ça veut dire aussi que tous ces gens qui sont parti pour l’Amérique de Salt Lake City ce sont des gens comme ça. On comprend mieux les USA de Bush … )

En "annexe", une phrase du roman fait réfléchir à autre chose :
« Au retour, il fallut le soutenir. C’était la première fois qu’il
s’appuyait sur elle, et tout obscure que fût son âme, elle sentait
profondément quelle sorte de bonheur lui donnait son amour pour Jürgen. »
Ce sens de l’amour est tout à fait perdu de nos jours chez les femmes . Maintenant elles ne supporteraient pas ça, une telle situation elles se révolteraient aussitôt, et : « il n’a qu’à s’assumer », dans un cas comme ça elle le plaqueraient aussitôt, et l’enverraient crever dehors,
« pas emmerder le monde », en emportant les gosses, et en gardant
l’appartement bien sûr ; et sans oublier de lui réclamer une pension alimentaire.

 

* "Le bonheur d'être suisse"de Jean Ziegler
C'est comme les Mémoires d'Outre-Tombe de Chateaubriand, et ça les vaut. Comme Mémoires d'Outre-Tombe  ce n'est pas seulement  l'histoire d'une vie (très attachante et Jean Ziegler est un un personnage admirable, qu'on ne peut oublier) c'est mélé à un coeur de chair saignant et à une intelligence perçante, une vaste symphonie humaine et historique, une fenêtre ouverte sur toutes les  dimensions du temps et de l'espace. Avec ceci de plus par rapport à Chateaubriant que ça parle de notre monde où nous vivons, où d'autres meurent (ou sont morts...) et dont Ziegler a si bien su mettre à jours les noirs dessous, et dénoncer les scandales fondateurs. ("En écrivant je veux contribuer à délégitimer la doxa des seigneurs.")
Ca déborde non seulement d'intelligence et de révolte, mais d'émotion, d'angoisse , de fraternité, de poésie et de sensualité. C'est le genre de livre qu'on a envie de garder sur sa table de nuit pour en faire un livre de chevet.

 

* "La Douane de mer"de Jean d'Ormesson
Je ne vous en dis pas plus, c'est un bijou, un joyaux d'érudition, d'émotion, d'humilité, d'ambition, d'amour, de désespoir intellectualisé, d'élégance vieille France, de poésie et de sensualité.
C'est (et ça se veut) une somme, mais une somme errante à la fois passionnément aimante et désabusée, une somme à la Jules Laforgue. (Et sans conclusion bien sûr. Peut-il en être autrement?)  Sur quoi ? mais sur tout, bien sûr !
Je ne crois pas qu'on puisse faire mieux, ni plus profond, ni plus charmeur (on peut en tirer des dixaines de citations).
D'ailleurs l'auteur lui-même a essayé de "refaire" la même chose, dans "Presque rien sur presque tout", et, là, c'est raté!

 

* "La société pure"de André PICHOT
De Darwin à Hitler. Flammarion, 2000, 460 pages http://cyberboutik.chez-alice.fr/etudes/e3926/e3926rm3.htm

Très, très interessant, et révélateur. Je n'en dis pas plus.
Une citation:
"Les motifs "biologiques " de l'extermination des malades mentaux, des handicapés, etc, cachent mal les motifs économiques."
"le drame particulier de la famille Knauer qui avait un enfant incurable et qui demandait pour lui la "Gnadentod" ("mort de grâce") laquelle lui fut accordé, à lui, puis à quelques centaine de milliers de personnes qui ne l'avaient pas démandée."
et les juifs, et les tsiganes, etc, etc, c'est un livre d'historien très documenté et très riche
et qui donne à penser.




* et bien sûr"Les Mémoires d'Outre-Tombe"de Chateaubriand
Quelle question!
Regardez Hugo Chavez aussi les a lu cet été!
http://satenhispanio.eresmas.com/artik45.htm
(soit dit en passant, il ne faut pas rater cet interwiev, traduit en Esperanto,  la langue anti-impérialiste par excellence, du chef d'Etat le plus humaniste et le plus sympatique - et de loin!! - du monde actuel)
Les mémoires de Chateaubriand, c'est un monde tellement émouvant, historique, talentueux; je regrette tellement de ne plus avoir la force d'en traduire plein de pages en Espéranto (faute de mieux en voici trois, à la file ici : http://r.platteau.free.fr/prozajtradukajxoj.html#Chateaubriand

pour l'acheter


* Les chansons de CHARLES TRENET
Charles Trenet a été pendant un demi-siècle avec une fantaisie débridée et sans prétention quoi qu d'une infinie inventivité le chantre inégalé de la liberté et de l'amour, de la vie pleinement  humaine quoi, et de la tristesse aussi, dans un monde d'êtres humains, d'individus, vivant dans une culture moderne, et une société moderne, qui était encore équipée en services publics, et privés!
Une époque où on savait encore rire le coeur léger.

Il ne faut pas se limiter à ses "tubes", il faut lire la collection intégrale des textes de  toutes ses chansons: il y a des perles inconnues là-dedans, à côté du rappel de textes connus ...... qu'on n'entend plus hélas, trois fois hélas.

C'est un vrai poète.

Ça  existe, par exemple au Livre de Poche Charles Trenet les chansons de toute une vie.

Il est mort, ça n'est pas un hasard, les valeurs qu'il a chanté aussi .......


* "Les couleurs de l'infamie"de Albert COSSERY
Albert Cossery est un cas, inclassable. Egyptien francophone, issu d'une famille de riches rentiers, il débarque à Paris en 1948 et s'installe dans un hotel du Quartier Latin; il y est toujours! Il a maintenant quelque chose comme 90 ans;
C'est lui qui a émis cette idée, évidente quand on y pense bien,  mais qui semble un paradoxe quand on l'entend pour la première fois,
"Il n'y a pas de progrès de l'humanité, tout ça c'est des conneries, les hommes de maintenant sont exactement pareils que ceux d'il y a  3000 ans"
mais dont on éprouve par la suite chaque jour la justesse, et la valeur dans le jugement des choses - de même que l'étude de l'histoire c'est une libération et un riche instrument pour l'esprit.
donc - voici ce que dit de lui la wikipedia en Esperanto:
http://eo.wikipedia.org/wiki/Albert_COSSERY
la wikipedia en français est moins complète voici quand même: http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Cossery

Donc Son dernier roman, (après 15 ans de silence, il est sans doute aussi paresseux que ses personnages - dormeurs, mendiants, voleurs, farceurs, prostituées  - ce Diogène dandy et anarchiste comme un chat ! ) "Les couleurs de l'infamie" est peut-être le meilleur, en tout cas tout a fait représentatif, l'éditeur dit: "Tous les thèmes de prédilection d'Albert Cossery y sont abordés: haines des nantis, ironie à l'égard du pouvoir et désir de voir triompher les seuls être qui méritent sa considération: ceux qui ont compris que la vie était ailleurs que dans la possession de biens matériels."
Voici pour vous mettre en appetit: quelques citations:

"Longtemps il s'était demandé par quel stratagème cette énorme entreprise de mystification organisée par les possédants avait pu s'étendre et prospérer  sur tous les continents."

"... le despotisme d'un gouvernement imperméable à l'humour et férocement hostile à toute information ayant quelque rapport avec la vérité"
 
"Loin de la démoraliser, le fait d'habiter dans un cimetière le combla de bonheur. Il lui plaisait de vivre au milieu d'une population rebelle, vivants et morts confondus dans une même ignorance de toute autorité."

 



* "L'Etat inquisiteur"de Joël Labruyère
Les Editions des 3 Monts - Auxerre, 2000, 270 pages
Comme dit la présentation: "L'Etat inquisiteur représente une contribution importante pour la défense des libertés fondamentales"
"Au-delà des aspects polémiques liés à une affaire d'état ... vous y trouverez des références, des faits et des arguments qui n'ont jamais été exposés à ce jour, et qui serviront pour la défense de quiconque pourrait être inquiété à cause de son appartenance ou de ses idées"
en conclusion
"Ce livre est aussi un témoignage devant l'histoire"




* "En finir avec le sionisme"de Jean Baumgarten
Diffusion: Librairie La Brêche 27 rue Taine 75 012 Paris ISBN: 2-9523229-1-0 parution mars 2005
Ecrit par un juif français dont la "tante Ida, ... petite cousine Irène et .. tante Esther et oncle Moïse .... arrêtes par la police  française" ont été déportés et gazés en Allemagne, ce livre est  "incontournable", definitif, une condamnation radicale argumentée et documentée, imparable, de ce dernier avatar du colonialisme, et du racisme, qu'est l'idéologie et la pratique du Sionisme.
avec une préface de Maurice Rajfus.


* les livres de Panait ISTRATI
par exemple "La Domnitza de Snagov"
Il y a une réédition récente de la totalité de son oeuvre en 3 tomes, autrement il faut chercher les éditions anciennes par :http://www.livre-rare-book.com/   Cet auteur qu'on redécouvre, est un des innombrables roumains qui ont écrit en français (c'est assez fabuleux! qq uns des plus éminentes richesse de la littérature française sont dans cette "catégorie": Anna de Noailles, Istrati, Cioran, Ionesco, Mircea Eliade, et tous les genres sont traités). Ces livres, en particulier Domnitza de Snagov, soulève et fait réfléchir au problème passionnant, vaste, et surtout complexe, des rapports entre le banditisme (type Robin de Bois) et les luttes politiques de libération. Relations complexes, pas faciles à  juger, et pleines d'ambiguïté et de pièges, de tous les côtés et dans tous les sens! aussi bien quand on s'y livre que quand on l'abandonne pour plus de "réalisme" . on le voit entre autres dans le livre, mais ce livre n'épuise pas le sujet, loin de là. Quand on pense au problème du Bolchévisme et ses opérations d' "expropriation" prolétarienne " (comprenez: des hold-ups) et bien sûr surtout à son destin  de devenir sous la coupe de ce Staline, dont on sait maintenant que c'était , en fait  sa vocation, son âme c'était celle d'un grand chef mafieux, un rusé chef de bande criminel qui a réussi dans la politique, que c'était un indicateur de l'Okhrana (la police politique tsariste) qui avait tellement de cynisme et de volonté de puissance qu'il a voulu toujours "devenir Calife à la place du Calife" et déboulonner l'indicateur n° 1 Malinowski, ce qui lui a valu finalement de rester (cette fois) en Sibérie jusque 1917. Là ses petits copains bolchéviques étant arrivés au pouvoir, il n'a encore une fois eu de cesse de devenir "Calife à la place du Calife" puis de faire disparaître tous les documents - et les témoins! - de son passé compromettant, c'est pourquoi il a décapité la totalité du haut commandement de son armée (car ils avaient finit par être au courant grâce à un dossier de l'Okhrana retrouvé). Bref on n'en finirait pas, car la problématique n'est pas du tout évidente, et pose beaucoup de problèmes et offre différents paradigmes. Et plus récemment les FARC se livrant au trafic de drogue, Et la fameuse Phoolan Devi en Inde, paysanne violée, devenue chef de bande, puis carrèment députée au Congrès. Jamais jugée, son passé a fini par la rattraper et elle a été assasinée ar un homme de main de ses ancien ennemis. Elle a même écrit une autobiographie, autre livre hautement konsilinda (en Espéranto: digne d'être conseillé), moins inspirateur de réflexion philosophico-politiques que celui d'Istrati, mais , je trouve , plus prenant et émouvant. Je conseille hautement les deux .


* "Jeannot, mémoires d'un enfant"de Jean DUTOUR
chez Plon - 2000.
Pour changer, un sujet plus souriant ,  vraiment ? non, la vie n'a rien de souriant, et les souvenirs d'enfance ne sont supportables qu'à condition d'oublier qu'ils sont morts, et que la personne qui s'en souvient le sera sous peu. Et puis les souvenirs de Jean Dutour commencent par "les gens se mirent à parler de ma mère à l'imparfait" ... "Ces imparfaits résonnaient en moi comme des pelletés de terre sur un cercueil", il a su très tôt  comment c'est quand "une personne que l'on a chérie a emporté la moitié de notre âme dans la tombe".
Bon, ce livre est admirable, humain, inoubliable, que l'on aime ou l'on n'aime pas l'écrivain qu'est devenu par la suite Jean Dutour, on ne peut qu'aimer ces souvenirs d'enfance, on suit cet enfant dans la plus grande intimité, celle de la peau et de la vie vécue, passionnant!
qq citations, qui ouvrent des abimes de réflexion, de souvenirs, ou d'enseignements:


"à huit ans, je me réfugiais dans l'art et dans le passé comme un malheureux pris dans un bombardement court se mettre à l'abri dans une cave."


"Pour ce qui est du Vicomte de Bragelonne, je n'osai, pendant des années, le rouvrir à cause de la mort de Porthos à Belle-Isle, et dont j'avais été, pendant une semaine inconsolable."


"lorsqu'un savoir quelconque devenait obligatoire, je m'en dégouttais immédiatement. Je ne m'intéressais qu'au facultatif, à ce que j'avais recherché moi-même, poussé par la passion"


" j'étais déjà un homme, un individu du sexe masculin, facile à amollir, ennemi des ruptures franches, entravé par la pitié, toujours prêt à capituler devant la faiblesse"


et last but not least:

"un sens intime nous dit que donner et recevoir sont, au fond, une même chose, et que c'est cela, précisément, qui fait que le monde n'est pas tout à fait antipathique."


etc, etc, c'est une mine.
Inoubliable aussi sont sa description du caractère national roumain. Et bien d'autres choses encore.
Ce livre vous avez compris est à la fois on ne peut plus individuel (puisqu'on soit un être dans sa peau et sa vie année par année) et on universel par la valeur de tout ce qui est vécu senti et découvert le long de ce chemin et de la reflexion de l'auteur.



* "Histoire d'un conscrit de 1813"d'Erckmann-Chatriand
Excellent! vraiment excellent!
Je n'ai pas maintenant le courage de détailler pourquoi, mais c'est vraiment un livre interessant, passionnant, bien écrit,agréable à livre, et émouvant, très vivant, on s'y croirait ! plein de psychologie, dépaysant, et "éternel" qui fait réfléchir, apprend l'histoire, etc.
Il y en a de nombreuses éditions, et on peut  aller sur livre-rare.
Et, comme le monde est petit! une partie de l'action se passe près de l'Elster, chanté par Ringelnatz.

Une citation: "Et nous courûmes sans savoir pourquoi"


* "L'âme des animaux"de JEAN PRIEUR
je suis fatigué, je ne commenterai pas, mais c'est beau et très important.
C'est PLEIN d'infos très interessantes, d'anecdotes capitales, un survol historique etc.


* "Modernité et holocauste"de Zygmunt Bauman
je suis toujours aussi fatigué, mais il faudra absolument que je revienne sur ce livre, car il est absolument capital (et notre survie en tant que Civilisation en dépend; rien moins!)  il est encore plus important que le livre de Sven Lindqvist "Exterminez toutes ces brutes", ce qui n'est pas peu dire!
Si on voudrait parler comme les journalistes des journeaux à sensation, on pourrait mettre comme titre sur cinq colonnes: "les véritables causes de l'Holocauste enfin mises à jour!"
ou, moins racoleur mais plus inquiétant:
Lorsque les scientifiques, les ingénieurs et les politiques font bloc, ça ne présage en général rien de bon... pour les humains. Voir les précédents
 historiques : nazisme, communisme, Inquisition, (n'oubliez pas, les docteurs sont des théologiens).




* "Bouvart et Pécuchet"de FLAUBERT
C'est un livre (ou d'abords on ne s'ennuie pas, puisqu'on suit des essais toujours nouveaux, et toujours voués à l'echec de nos deux héros !)  qui contient toute l'âme du XIXème siècle. Ce XIXème siècle du Romantisme, des nouvelles sciences (des sciences humaines aussi) des techniques, de l'occultisme aussi, le siècle de tous les enthousiasmes, de toutes les découvertes, de toutes les passions, mais vu par le ridicule (? est-ce si sûr? ) . Nos deux héros, grattes-papiers (le XIXème c'est aussi le siècle qui a vu naître la fonction publique et les bureaux) devenus tout à coup riches, vont vivre en rentiers à la campagne (en Normandie bien sûr! le pays de l'auteur) et tour à tour ils se prennent de passion pour toutes les sciences, toutes les nouveauté, toutes les vieilletés aussi, du siècle, et à chaque fois ça se conclut par de lamentables échecs et mésaventures. C'est comme Don Quichotte. Don Quichotte s'est engoué de la passion de son  temps: les romans de chavaliers errants, courant de prouesses en aventures, et défendant partout "la veuve et l'orphelin", et partout il n'en reçoit que moqueries, et coups. Et pourtant on finit pas se demander si l'auteur se moque tellement de lui. Pareil pour Bouvard et Pécuchet, sont-ils vraiment des sujets de moquerie? ne semble-t-il pas que (sans doute plus encore que pour Mme Bovary Flaubert aurait pu répondre "c'est moi!") finalement l'auteur (et le lecteur)  éprouve pour eux une profonde compréhension, et les compatit sans le dire, ils sont attachants et touchants, et ils sont des Don Quichotte, ils sont eux aussi grands et héroiques dans leurs fiascos continuels, ils sont les Don Quichotte du savoir, les Don Quichotte de l'avidité de tout essayer.
Et leur amitié est si bien peinte dans cette phrase "incontournable" sur l'amitié vraie:  « Chacun en écoutant l’autre retrouvait des parties de lui-même, oubliées. »


* "Elisabeth ou le vent du sud"de Joseph Bialot
Oui, je sais, ce livre n'est qu'un de ces innombrables romans historiques et sentimentaux, qui font la fortunes des libraires et les lectures des femmes (principalement), bien écrit, bien documenté, à la fois roman d'aventures et psychologique et document d'histoire.

Mais si je le mets dans cette liste c'est que l'auteur, sait si bien ce que c'est que la mort, pour ceux "qui restent", et quel  est leur incrédulité ......, et puis quel est le vide, total, d'une âme morte, et qui n'est plus que l'apparence qu'un être encore en vie, mais un mort ambulant.

 

 

 

 

 

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le premier !

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Cornelis Easton retenez bien ce nom, il fut le Premier !! regardez ! 

CornelisEastonlePremier!.jpg

 

Quand de nos jours nous feuilletons des ouvrages de vulgarisation astronomique www.ipernity.com/doc/r.platteau/1529159 l'idée et l'image des galaxies est devenue tellement familièrewww.astrosurf.com/antilhue/galaxies.htmqu'on oublie qu'il y a moins d'un siècle personne n'en avait idée : les scientifiques à l'époque, par exemple le fameux Abbé Th. Moreux, naturnet.free.fr/html/abbe.htm qui fut longtemps célèbre pour ses ouvrages de vulgarisation étaient persuadés qu'il n'y avait qu'une seule galaxie, (même si quelques ISOLES avaient émis depuis longtemps l'idée d'univers-iles et que ce qu'on appelait indistinctement à l'époque "nébuleuses" ( mélangeant dans une seule et même catégorie les nuages intragalactiques, les étoiles en formation, les amas et ce qu'on sait maintenant , maintenant seulement, être des galaxies) étaient tous proches et à l'intérieur de celle-ci. On émettait des hypothèse sur la forme de cette galaxie, mais on restait très loin de ce qu'on sait d'elle à présent. Or dès la fin du XIXème siècle le premier qui à force de comparaison de densité d'étoiles avait - LE PREMIER ! - émis un modèle de la galaxie en forme de spirale avec des bras ce fut un obscur, et INJUSTEMENT oublié, journaliste et astronome néerlandais : Cornelis Easton (Dordrecht, 10 septembre 1864 – Scheveningen, 3 juin 1929) On devrait lui élever un monument ! ou au moins se souvenir un peu de lui. Voici comment est représenté son modèle dans l'ouvrage "où somme-nous" (1911, publié avec l'imprimatur du Vicaire général de l'évêché de Paris !). Le pauvre Abbé ne se doutait pas qu'il tenait là les prémisses de la modernité galactique.
Et voici un article sur ces années, de 1900 à 1924 où les astronomes furent sur le chemin de reconnaître qu'il y avait d'autres galaxies hors de la Voie Lactée, au milieu on parle fugacement de Cornelius Easton faculty.humanities.uci.edu/bjbecker/ExploringtheCosmos/lecture17.html

Soit dit en passant, l'Abbé Th. Moreŭ, quoique bridé sur certains sujets par son adhésion aŭ dogmes scientifiques du catholicisme d'alors, n'en avait pas moins écrit ces remarques fort justes, que malheureusement les scientifiques oublient souvent de pratiquer !
" La nature nous offre tant de mystères, tant de phénomènes inexpliqués, que le rejet en bloc des faits inexplicables pour notre science actuelle, paraît maintenant la marque d'un très petit esprit. Nous avons mieux à faire: il nous faut sans cesse accumuler les données, contrôler les faits, et l'explication viendra peut-être dans la suite."


Il est important maintenant de rapporter ce texte :
« Le fait de savoir si les nébuleuses sont des galaxies extérieures est à peu près hors de discussion. Il a été réglé par les progrès réalisés dans la recherche. On peut affirmer aujourd'hui, en toute certitude, avec preuves à l'appui, qu'aucun homme compétent ne pourrait soutenir qu'une seule nébuleuse appartienne à un système d'étoiles d'un rang égal à celui de la voie lactée. »
ceci a été écrit en 1905 par une astronome irlandaise, Agnes Mary Clerke. 20 ans plus tard plus personne ne doutait que les "nébuleuses spirales" n'étaient autres que des galaxies semblables et extérieures à la notre ! Et quand on relit ces certitudes catégoriques, ça laisse rêveur non ?

les cyniques motivations économiques (capitalistes .... bien sûr !) derrière la Secte des Adorateurs de la Mort

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au passage voici ce que disait il y a un an le Dr Charbonnier (vous ne connaissez pas ? renseignez-vous, il a écris des livres, et les comateux il connaît bien) sur le cas de Vincent Lambert https://www.facebook.com/104006841428/photos/a.10151674039631429.1073741827.104006841428/10152274741296429/

Dr. Jean Jacques CHARBONIER
Une journaliste du Figaro m'a questionné aujourd'hui sur le cas Vincent Lambert. Une majorité de personnes souhaite que l'on mette fin à ses jours. Mon expérience et mes recherches sur les comas me permettent de dire que, quoi qu'en disent les meilleurs experts du cerveau, personne n'est aujourd'hui capable de dire ce que ressent ou perçoit un comateux. Par exemple lors d'une de mes conférences, une femme nous raconta qu'elle avait assisté à une terrible discussion de deux médecins ; l'un voulait la débrancher et l'autre voulait poursuivre la réanimation. Que ressent Vincent Lambert ? Faut-il le laisser mourir lentement de faim et de soif en stoppant son programme de perfusions et d'apport calorique ? Des milliers de patients sont à l'heure où j'écris ces lignes dans le même état que lui. Faut-il tous les tuer ? Je vous pose la question. L'article du Figaro sera publié la semaine prochaine. Je ne sais pas encore quel jour.
(NB : l'article n'est jamais paru ! recherchez sur internet il est introuvable. censure ?... par quelles motivations ?)

(la Secte des Adorateurs de la Mort, vous ne connaissez pas cette secte ? elle est pourtant au pouvoir chez les éditeurs de livres scolaires, les revues de psychologie, les maîtres à penser, (même chez les curés "horizontalistes" maintenant !), les politiques qui ne rêvent que de légaliser l'euthanasie, etc)

"L"euthanasie stade suprême du capitalisme" 
vous ne me croyez pas ? vous ne voyez pas le rapport ? regardez déjà ça ....

http://www.dailymotion.com/video/x1a0axg_jean-claude-martinez-sur-l-economie-derriere-l-euthanasie_news

et le pire c'est que cette perverse façon de penser compte plein d'adeptes chez les français-moyens....

" ... on va bientôt nous demander de soutenir la légalisation du suicide pour tous, avec l’argument mensonger de l’élargissement des droits individuels, (sic !) et de la compassion pour ceux qui souffrent. Les idéologues du totalitarisme démocratique montrent les dents. Et la corporation des croque-morts a tout intérêtà l’essor de l’euthanasie légale. Celle-ci permettra de rationaliser, de planifier, d’étaler les décès (parce qu’il y a une morte saison, celle que les jeunes et bien portants appellent la belle saison), de réduire les coûts, de diversifier les prestations, d’embaucher des psys, d’être inventifs. Une activité encore artisanale et très liée au local pourra se déployer vertigineusement. Les vieux pauvres pourront même être payés pour faire place nette, s’ils ne se laissent pas faire de leur plein gré, gratuitement. Et l’on pourra récupérer bien plus d’organes, donnés pour rien, et revendus bien cher ! Voilà des choses que l’on nous cache, derrière le slogan qui vient, celui de la liberté de mourir « quand je veux, si je veux » http://www.plumenclume.net/articles.php?pg=art1647

 

avec les milieux qui ont le pouvoir et la mentalité de la société actuelle L'Euthanasie ça nous pend au nez; Dans un premier temps ils vont nous conditionner et nous convaincre gentiment de la demander volontairement. Puis ceux qui ne le feront pas seront diabolisés et culpabilisés, (on parie ?!) je vois déjà les arguments qu'ils vont utiliser.
et enfin ça sera de force ou ne demandera plus leurs avis aux gens.
on parie ?
regardez cette nouvelle (soit dit en passant ça m'étonne qu'il n'y ai plus que les cathos pour s'inquiéter, alors que croyant à la vie éternelle ça devrait les laisser sereins, eux !) http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2015/11/23/la-pilule-de-la-mort-en-acces-libre-et-gratuit-aux-plus-de-7-5720971.html pourquoi réservé aux plus de 70 ans ? (indépendamment de leur état de santé), visiblement il y a derrières de gens qui pensent comme Attali ! et on sent très bien, que l'étape suivante sera de les encourager à l'acheter, puis à culpabiliser ceux qui ne le feront pas. Puis.

http://www.blogg.org/blog-38767-date-2014-04-28-billet-debranchons_michael_procent-1520169.html
Xavier Lavaud :
".....
Adrien Abauzit a raison : son positionnement officiel à gauche permet au PS de mieux servir les intérêts du capital.
Prolongeant l'analyse de Cornélius Castoriadis, et de Michéa, Adrien Abauzit constate que le capitalisme s'est développé à partir de modèles anthropologiques qu'il n'a pas crées mais qui sont l'oeuvre d'autres structures, d'autres cadres.
L'Etat Républicain national a remplacé comme éducateur et protecteur, l'Eglise Catholique (qui condamnait l'usure).
Devenant, à leur tour, gênantes, "les souverainetés nationales" ont d'abord été placées sous la curatelle de l'Union Européenne.
A présent il est absolument nécessaire, pour le capitalisme, de placer les Etats sous tutelle renforcée.
Le capital pour y parvenir faire dispose de relais
La destruction des structures de résistance sociale (Eglise, Etat, Syndicats) doit être nécessairement suivie par celle de la famille elle-même.

Voici ce qu'en a dit Jacques Attali. http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20090701152903AAF65iy :
"L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures dans tous les cas de figure. Dans une logique socialiste, pour commencer, le problème se pose comme suit : la logique socialiste c’est la liberté, et la liberté fondamentale c’est le suicide (sic !) ; en conséquence, le droit au suicide direct ou indirect est donc une valeur absolue dans ce type de société. L'euthanasie deviendra un instrument essentiel de gouvernement "

Tuer des enfants, vous pensez que c'est interdit ? Et non, en Belgique, c'est possible et en toute légalité... http://www.dailymotion.com/…/x276fth_laurent-louis-denonce-…



L'euthanasie faisait partie des propositions du candidat Hollande. Il s'est cependant, montré très prudent voire alambiqué.
Cependant, pour le développement du capitalisme, quels sont les intérêts ?
Le troisième et le quatrième âge possèdent et donc sont la clé d'une part énorme et croissante du capital.


Naturellement conservatrices, ces populations gênent le mouvement des capitaux.
Cette question du traitement réservés aux vieux touche à une valeur traditionnelle fondamentale.


"On doit honorer ses parents, se réjouir de leur longévité, redouter qu'ils ne viennent à disparaître (...) c'est le premier des devoirs" a noté (de mémoire) Confucius.
Il y a crise, certes ! mais de quoi? du travail ? de l'emploi ou de l'argent ?
Dans cette perspective, la question des vieux est centrale.
Que veut-on vraiment : leur bien ou leurs biens ?

"Et puis, y'a la toute vieille qu'en finit pas de vibrer et qu'on attend qu'elle crève vu qu'c'est elle qu'a l'oseille".
Adrien Abauzit écrit que François Hollande "ne s'attaquera évidemment pas au capital "
Il lui reste donc à détourner les esprits vers de faux problèmes (le mariage gay, l'homo-parentalité) et à désigner un bouc émissaire.
Les vieux, à cet égard, constituent une cible parfaite."

Et maintenant, suite de la propagande destinée à préparer en douceur l'opinion.
Tiré du chapeau, surgit un nouveau « droit à une sédation profonde et continue jusqu’au décès ». Les formules utilisées entretiennent la confusion.
S’agit-il d’endormir le patient qui va mourir, ou de l’endormir pour le faire mourir ?
C’est bien un nouveau protocole euthanasique qui arrive, masqué, avec la sédation associée à l’arrêt de l’hydratation. La mort est garantie en quelques jours. L’étiquetage « fin de vie » censé favoriser l’accès aux soins palliatifs, se retourne en « arrêt de vie ». Simplement, on aura évité le mot« euthanasie »qui divise.Endormir les patients et endormir l’opinion relèvent d’une même logique politique : façon expéditive de se débarrasser d’un problème complexe, qu’on ne peut régler ni par de nouveaux protocoles de fin de vie, ni à coup de sondages d’opinion. […]
C’est finalement un choix truqué qui est imposé aux parlementaires, entre une nouvelle loi fin de vie inutile, dangereuse et déjà transgressive, abusivement présentée comme consensuelle, et la surenchère des députés de la majorité présidentielle pour l’amender dans un sens explicitement euthanasique.


étape de plus vers leur but final

un troisième !

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Journal 2002-2005

entre tous les être vivants

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"Nous pensions qu'entre tous les êtres vivants régnait une espèce de communion des saints." (Paul Guth)


sans romantisme pas de valeur du tout

maintenant je comprend les anticléricaux d'autrefois et leur haine des "calotins" !

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Mort de l'ancienne religion, permanence du "Péché" et des "calotins"

Un sondage montre que de nos jours, dans une des pays qui il y a pas encore longtemps était un des plus religieux d'Europe,  seulement 7% des italiens se sentent culpabilisés devant les commandements de la religion

Par contrela majorité d'entre eux éprouvent ou éprouveraient  un sentiment de HONTEpour le fait de manger"trop" ........

Comme en écologie il y a des  lois écologiques dans la sociologie comme dans la nature. Quand une espèce disparaît, une autre vient occuper sa niche écologique.
Les calotins chrétiens ont disparus, puisque la religion est morte et enterrée depuis déjà longtemps, mais d’autres calotins ont pris leur place, l’Inquisition catholique a disparu, mais une autre inquisition a pris sa place, les missionnaires catholiques ont disparus, mais d’autres ont pris leur place, les directeurs de conscience catholiques ont disparus, mais d’autres directeurs de conscience ont pris leur place, l'ancienne "alliance du sabre et du goupillon" n'est plus de mise, mais une autre a pris sa place, les législations  nous protégeant contre le péché et la TENTATION en l'interdisant ! ont disparues mais d'autres législations anti-"péché" ont apparu (et se multiplient comme des champignons

Comme je disais dans plusieurs articles : il n'y a pas de fin à cette logique, après le tabac ce sera (c'est déjà) les boissons alcoolisées, puis les viandes en sauce et les patisseries, les bonbons, la sexualité bien sûr ! ça commence déjà, les lits douillets, etc etc, comme je disais dans les commentaires les anti-fumeurs ont tort de se réjouir, ils ne rigoleront pas lontemps, ce genre de lois les raptrappera bientôt, ils rigoleront moins quand à leur tour la vie leur deviendra impossible. Regardez la suite logique de ces politiques exterminatrices.) Les jésuites et leur jésuitisme ont disparus mais d’autres jésuites ont pris leur place.
Et last but not least  le sentiment, de  PÉCHÉ n'a pas du tout disparu mais s'est simplement déplacé d'objet

 

Pareil pour les protestants Puritains, à part dans les fermes du Wyoming ou les iles d'Ecosse il n’y en a plus, mais d’autres puritains aussi hystériques et aussi bien-pensants ont pris leur place

De telle sorte que d'une manière transidéologique De Bonald sorti par la porte est rentré par la fenêtre!

C’est le catholicisme conservateur qui est au pouvoir ! et De Bonald : La société n’est pas faite pour les hommes, mais les hommes sont fait pour la société; et c’est le « clergé » qui la dicte. Il suffit de remplacer le Dieu d’antan (qui était au moins un dieu de vie ! et même de vie éternelle) par les dieux actuels (qui sont des dieux psychanalysés, des dieux de mort) et le clergé par  tout l'appareil d'Etat et leurs séides médiatiques, les Talibans de l’occident, nos nouveaux calotins. depuis les gens de la DDASS jusqu'aux journalistes et politiques. Et la culpabilisation et le PÉCHÉ (de nos jour on prèfère appeller ça "responsabilités" mais c'est la même chose et le même sentiment, et qui draîne le même puritanisme, peur du plaisir, peur de la liberté, peur des autres, peur de déroger au discours officiel, etc.)
Contrairement à ce que croient les affiches publicitaires et les bouffeurs de curés triomphants, l'obsession et la peur du péché n'a pas disparue, elle s'est simplement déplacée.

Et les conduites superstitieuses, irrationnelles, et le fanatisme, ne sont pas du tout, contrairement à une opinion généralement postulée dans les commentaires sur les forums de discussion, propres aux seules religions !
Et ça, ça n’a pas changé, même pas besoin de transcription :  comme disait William Blake "de même que les mouches pondent leurs œufs sur ce qu’il y a de plus beau de même les prêtres jettent leurs anathèmes sur nos plus belles joies." Il suffit de remplacer prêtres par « travailleurs sociaux » ou par « spécialistes en hygiène et en Sécurité » ou par « cabinets ministériels », ou Sarkozy tout simplement. S’asseoir sur la pas de sa porte et regarder passer le temps ou discuter le coup y a-t-il rien de plus agréable et de plus humaniste? Or maintenant ça vaut la prison !!!

au XVIIè siècle c'était les Jansénistes !
http://www.egaliteetreconciliation.fr/IV-Le-jansenisme-au-Grand-siecle-8743.html

 

"La plupart des bonheurs doivent être attentivement surveillés" dit le Cardinal Cisneros Grand Inquisiteur d'Espagne ! (dans une pièce de H. de Montherlant)

 

Et puis regardez comment les appartchiks des institutions font la chasse et le dépistage à la moindre imperfection, avec  le même zèle et la même arrogance terrorisée et terrorisante avec lesquels autrefois on flairait avec panique le moindre soupçon de présence du Diable !

 

Une "religion" chasse l'autre. Mais les calotins restent.

 

et comme  dit l'auteur de La Société cancérigène:    "Il est curieux de voir avec quelle facilité la science reproduit les schémas de l'Église, avec un discours canonique, des excommunications, des schismes, des blasphèmes et des hérésies."    http://www.noslibertes.org/dotclear/

 


C'est comme ça que précédemment le communisme a été corrompu et est devenu pour certains un moyen d'acquérir pouvoir et richesse, parce que leur cause était si noble et eschatologique : sauver la planète Terre de l'exploitation de l'homme par l'homme, et avant c'était la religion, le christianisme par exemple, qui a connu la même corruption, pour les mêmes raisons (et les "assistantes sociales" de l'Inquisition au nom du "principe de précaution", tant vanté de nos jours, brulaient ceux qui éventuellement étaient susceptible de représenter un risque de mise en danger du salut éternel d'autrui; pareil que la logique actuelle !)

(1) et la haine sociale contre les "pêcheurs" et les "anathèmes" : ici

 

"Là où les vérités religieuses font placeà une morale de l'Utile, la Police doit inévitablement passer au premier plan. L'ordredans la rue, de condition pratique devient Vérité. L'agent ne veille plus sur des biensmais sur le Bien." (Bernard Charbonneau - "l'Etat")

" le prêtre de la santé a besoin de celui qui pèche par la santé tout comme le diable a besoin de l'eau bénite". Imre von der Heydt

"L’homme ne peut vivre sans religion. Ce qui explique que les objets de sa foi et de ses pratiques religieuses aient subi une transformation et aient adopté un nouveau titre : à l’Est, on adore l’État communiste ; à l’Ouest, on voue un culte à la science et au « bien public »."(Thomas Szasz)

 
"Aux îles Fidji, où la télévision n'existait pas avant 1995, et où les problèmes de poids n'avaient jamais tourmenté qui que ce soit, trois ans après l'arrivée du petit écran, 74 % des lycéennes interrogées disaient se sentir trop grosse."  (
J-C Michéa - "La double pensée")
 
il n'y a pas que moi qui dit ça :
"La foi en une idéologie basée sur le désir de dominer les autres et le besoin de se sentir personnellement supérieur sans accomplissement légitime est peut-être le plus dangereux état mental qu’un individu ou une société peuvent adopter. Un tel état d’esprit vous renvoie au fanatisme, un élément constituant du sectarisme et une conséquence extrême du côté élitiste de la foi.
Le fanatisme et le sectarisme ne sont pas limités à la sphère du religieux. Le fanatisme est une cachette habile et diabolique dans les boiseries de toute construction politique ou académique, et cela inclut la communauté scientifique quand elle erre loin de la logique et des données empiriques honnêtes dans un monde de pseudo-science et d’ingénierie sociale."
Nous "sauver de nous-mêmes" et par ce biais nous détruire, ou faire de nous des esclaves soumis et honteux, voilà le grand "truc" des totalitaires.

vous voulez revenir à avant 44 ?

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en effet ! relisez BernardCharbonneau et Zygmunt Bauman vous comprendrez

les révolutionnaires de 1776-1789 étaient des propriétaires bourgeois, et avaient peur du peuple, de la lutte des classes, donc ils ne voulaient pas la démocratie; c'est plus tard, à partir de 1830, que les politiciens pour se faire élire se sont drapés réthoriquement dans le mot "démocrate" pour se faire valoir, faire de la démagogie, et comme ça on a pris l'habitude de considérer, de croire, que leur régime, instauré pour assurer le pouvoir de la bourgeoisie, c'était ça la "démocratie".
Mais en fait, comme l'avaient bien sentis chacun de son côté Bernard Charbonneau et Zygmunt Bauman, "l'esprit de la modernité" n'est pas démocratique, au contraire, il est de plus en plus organisé, totalitaire, technocratique, confisqué.
La vie au Moyen-Age était en fait plus démocratique que celle de maintenant.

et comme tout est le fruit de la lutte des classes, et que depuis 30ans maintenant la classe patronale et financière a tous les pouvoirs, elle fonce :
chaque jour un pas de plus dans le cadre de la stratégie de démantèlement des conquêtes sociales du C.N.R. Organisé par le patronat. Le chantre du Medef Denis Kessler avait au moins le mérite de la franchise lorsqu'il disait : « …/... La liste des réformes ? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !  »

eh oui ! c'est ça qu'ils sont en train de faire. alors vous voulez revenir à avant 44 ? .... vous allez les laisser faire ?

La VRAIE VIE

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       On ne voit presque plus jamais (sauf dans le Tiers-Monde) de mère portant son enfant à bras ! C’est
lamentable et un symptôme inquiétant.
On ne voit plus non plus d’enfant se tenant par la main, alors qu’avant c’était presque la règle, là aussi c’est un mauvais symptôme.

« Ĉiutage lernu, pensu, desegnu, pentru, kantu, dancu ludu kaj laboru iomete» dit un texte
sur Bazaro, très juste : chaque jour apprenez, chaque jour pensez, chantez, dancez, jouez et travaillez (unpeu !). « kion oni meritas scii » qu’elle dit oui, mais cet art de bien vivre et humanistement, on en est loin ! maintenant qui danse encore tous les jours ? peu de gens apprennent (c’est bon pour les enfants n’est-ce pas ? Glandouiller dans la cage à écureuil et à se regarder le nombril, les zizanies et les magouilles
c’est tellement plus interessant ! pensez ... passons, jouez chanter, pareil qui oserait encore vivre ? Et
pourtant voilà bel et bien un programme qu’il faudrait suivre.
- « ekprenu la manon de via kunulo kaj ne disiĝu unu de la alia !» qu’elle dit aussi ; Combien
vrai ! Kiel prave !
(veege)
prenez la main de votre compagnon (agne) et ne vous séparez pas l’un de l’autre.
Il faudrait le dire à beaucoup de nos jours ! et même ils ne comprendraient même pas ! le plaisir ni la valeur que ça peut avoir ! à une époque où même les amis ne se tiennent plus par la main !
« ekprenu la manon de via kunulo kaj ne disiĝu unu de la alia » « Kaj manon en mano la vojon
daŭrigis » si je pouvais hélas
                                                    
ne disiĝu de la alia

 

Quand on ne pleure plus on n’existe plus, plus rien n’existe.

Rolando Toro

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  Rolando Toro, né en 1924 au Chili, est l’inventeur de la « Biodanza ».

« L’enthousiasme, l’émerveillement, et l’allégresse. Ce sont les sentiments que m’inspirent la Biodanza depuis que je la pratique. » (Bruno Giuliani, philosophe)

« Rolando assume pleinement ses contradictions, ses élans, ses révoltes, sans peur, sans recherche de perfection ou d’idéal. » (Bruno Ribant, psychologue)

« c’est à partir d’observations que je me suis intéressé à créer un système pour stimuler la joie de vivre, pour améliorer l’intégration entre l’esprit et le corps et pour renforcer le lien entre les personnes.

J’ai fait beaucoup d’observations. » (Rolando Toro)

 

Extraits du livre d’entretiens avec Rolando Toro  « L’homme qui parle avec les roses »:

« je crois qu’en tout ce qui est bon, excellent, comme l’amour, l’amitié, la contemplation de la nature, l’art, il faut être excessif, extraordinairement excessif. » 

«  … ma mère me donnait généreusement son amour et son autorisation, elle a toujours eu confiance en moi, depuis que j’étais tout petit. »

« Mon père … lui vivait dans le monde du rêve ; rien à voir avec le réalisme de ma mère (la nourriture, l’école, les vêtements). Mon père jouait de la musique, de la mandoline. … dépensait tout son argent en jouets pour nous, au lieu de se préoccuper des choses urgentes et du nécessaire. »  

« La psychologue m’a présenté un tableau de plus de cent activités, et toutes me plaisaient ! La musique, les mathématiques, la gymnastique, la littérature, la poésie, les voyages … J’aimais tout !

 

… Je crois qu’en réalité, le monde nous offre tant de choses intéressantes et merveilleuses, que c’est une tentation d’entrer en elles. »

 

« en tant qu père, j’en suis arrivé à la conclusion que la paternité est une des potentialités les plus merveilleuses qu’un homme puisse développer, l’exercice de la paternité. »

 

« Je crois en la famille, en l’appartenance à un nid écologique, et j’aime beaucoup le mariage. »

 

« J’ai commencé à étudier les différentes psychothérapies existantes ….mais je voyais déjà qu’aucune ne parvenait à pénétrer l’âme du malade mental ; elles n’effleuraient que son comportement. Je ne crois pas en les thérapies comportementales. »

 

« A partir de là, je disposais pour ainsi dire d’une prescription : pour les malades mentaux, ce qui convenait, c’était les musiques euphorisantes. Mais il manquait quelque chose ; Parce que je voyais qu’ils étaient en grand besoin d’affection.

 

…        Il y avait un malade qui profitait de l’autorisation créée par cette situation et qui se tenait près d’une autre malade, schizophrène, les deux se tenant par la main. Et ils restaient plongés en extase pendant l’heure et demie que durait la séance, sans sortir de cet état, car ils étaient ailleurs : c’est à dire qu’ils vivaient l’amour infini »

 

« L’échec de la psychiatrie est pour moi l’incapacité du médecin à aimer le fou. »

 

«  la "critique constructive" n’a jamais permis à personne de s’améliorer ! Ce qu’il faut faire c’est travailler sur la partie saine, et stimuler les potentialités qui sont propres à la personne.

 

… cette éducation, basée sur la critique, sous-entendant que nous détenons tous les fils de la sagesse, me déplait profondément. »

 

« Freud est un grand homme, cependant sa méthodologie ne m’intéresse pas, parce que le corps n’y est pas présent. »

 

« La notion d’inconscient collectif me semble avoir été une grande découverte. Ce que je n’apprécie pas chez Jung est néanmoins la théorie de la recherche du Moi, qui est en fait un chemin d’autonomie qui vise à convertir l’homme en une sorte de roi autocratique, et non en un frère. »

 

« … Freud lui-même, qui pensait que si les conflits inconscients passaient à la conscience, l’état de la personne allait s’améliorer …

 

Jamais ! (il s’anime). Personne ne s’améliore jamais en prenant conscience de ses défauts ou de ses problèmes. »

« … Feldenkrais … me dit un jour qu’il se rendait compte que ce dont le corps avait besoin était de caresses et non de conscience. Et c’est alors que j’ai formulé ma phrase préférée : "Il faut agir deux fois avant de penser !"»

 

« De Reich, j’ai conservé l’importance de la sexualité sans peur, l’importance de la libération sexuelle. Parce que la libération sexuelle n’a pas encore commencé ! »

 

« La Biodanza … une sorte d’utopie qui pourrait se réaliser, et qui est en train de se réaliser, car elle grandit d’une manière telle qu’elle est en train de nous échapper. … La Biodanza  grandi partout, car elle est ce dont l’être humain a besoin. »

 

« Je crois ainsi que l’amour est essentiellement un sentiment d’appartenance. Il ne s’agit pas d’une conception machiste de l’appartenance, dans laquelle l’homme possèderait une femme en restant lui-même libre. Ni non plus d’une conception féministe, dans laquelle la femme serait libre, nourrissant de la haine pour l’homme.

 

L’appartenance dont je parle est la possibilité d’entrer dans une fusion infinie avec l’autre, par amour »

 

« Nous ne nous exprimons pas. Seuls les enfants parviennent encore à tout exprimer. »

 

« Pour moi la poésie est ma perception au quotidien du quotidien. Pour moi toute chose a une connotation poétique. »

 

« La vie provient d’une impulsion qui vient d’avant la vie, et qui pousse l’univers à évoluer vers la conscience, vers l’amour, vers l’empathie, et tout ce qui fait la grandeur de l’être humain »

 

« Les lois ne sont pas organisées sur la base du droit à la vie, du respect de la vie, du respect des relations humaines, mais sur le droit de propriété. »

 

« Aujourd’hui, la misère est universelle, alors que tout l’argent et tout le pouvoir sont entre les mains d’une élite minuscule. Cette élite défend au prix du sang ce pouvoir et cet argent »

 

« Il y a une décadence éthique dans cette culture. Et ceci ne peut changer qu’à partir de l’affectivité de l’enfant, de l’enchantement de se sentir vivant, de la joie de vivre, de la poétique de la rencontre, de la danse, du plaisir sexuel… »

 

« La religion bouddhiste … permet d’entrer dans une sérénité contemplative, de créer un vide intérieur, dans une absence de désir, anesthésiant les sens, et atteignant une parfaite solitude. Cette proposition m’horripile, (moi aussi le bouddhisme me dégoutte ! et les intellos parisiens qui en raffolent encore plus)  je la trouve épouvantable !… et pourtant elle jouit d’un très grand prestige ! (chez les "bourges" parisiens et intellos à la mode !)

 

Le solipsisme oriental qui t’empêche de sentir du désir pour l’autre, de sentir de l’enthousiasme pour l’autre. Parce que tes sens doivent être anesthésiés et tu dois te remplir d’un grand vide, pour entrer en extase avec l’univers. Mais l’extase avec les personnes, l’extase que tu vis quand tu as un enfant dans les bras, l’extase que tu ressent avec la femme que tu aimes, ça c’est l’extase ! »

 

« l’amour n’est rien d’autre que la joie d’être en relation avec l’autre et le désir de cultiver cette joie. »

 

« Ce lien avec la mère perdure par delà la mort de celle-ci, c’est un cordon ombilical qui ne se romp jamais, au grand désespoir des psychologues, qui prétendent qu’il faut couper le cordon. Il n’y a pas à couper le cordon, tout simplement parce qu’il ne peut pas être coupé.

 

 

ce qui est vraiment révélateur, et donc hélas typique, de notre époque, des gens de notre époque, c'est ce faitstatistique,indubitable : les "mots-clés" de recherche google qu'ont tapés les gens qui sont arrivés sur l'article que j'ai fait sur Rolando Toro sont à 95% : "secte" et autrement : "foutaises"

Visiblement l'amour n'a pas la côte ......

 

 

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